Andréa au Portugal
29 août 2024 2024-09-16 11:55
Andréa au Portugal
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Andréa, j’ai 21 ans mais quand je suis partie à l’étranger avec Erasmus, j’en avais 19. Je suis née au centre de la France mais toute ma vie, j’ai côtoyé le Portugal pour me rapprocher de mes origines.
Pourquoi un stage à l’étranger ?
Comme dit plus haut, j’ai beaucoup voyagé au Portugal pour voir ma famille et c’est une nécessité pour moi de visiter d’autres pays et de sortir de ma routine française. Alors quand on m’a parlé d’Erasmus, j’ai directement été intéressée. C’était pour moi une grande opportunité humaine avant tout.
Pourquoi êtes-vous parti ?
Je n’avais pas envie de faire mon stage en France. Je connaissais déjà le système de travail dans ce pays et ça ne m’intéressait pas vraiment de m’y confronter à nouveau.
Je me suis aussi dit que c’était une chance pour moi de me rapprocher de mes grands-parents pendant un temps plus long que pour les vacances. Et je rêvais de vivre une autre vie.
Où vouliez-vous partir ? et au final où êtes vous partie ?
En vérité, je crois que partout m’aurait convenu mais pour un premier voyage aussi long, c’était plus rassurant de me rendre dans un pays que je connaissais déjà. Je ciblais alors en priorité l’Espagne, l’Angleterre et le Portugal. L’idée de l’Angleterre s’est vite évanouie parce que financièrement c’était beaucoup trop alors j’ai cherché en Espagne et au Portugal.
Et finalement, j’ai trouvé à Braga, une ville du Nord du Portugal qui me convenait parfaitement
Avez-vous rencontré des problèmes ?
Pas vraiment. En fait, j’étais assez chanceuse car je n’ai pas dû me confronter à énormément de problèmes. Mon stage prenait place à 20 minutes en voiture de chez mes grands-parents, je vivais donc là-bas et n’ai pas vraiment eu besoin de rechercher un endroit où vivre, des moyens de transport, etc.
Quel ressenti global ?
Un vent d’air frais. Ça m’a vraiment fait du bien de me retrouver là-bas, loin de tout et plus proche d’un côté de ma famille que je voyais moins. C’était très humain, très enrichissant et riche comme voyage.
Avez-vous des anecdotes ou choses positives que vous souhaitez raconter ?
Des choses positives, j’en ai pleins mais je ne saurais pas vraiment les décrire puisque ce sont plus des sentiments personnels que des événements. Je mentionnerai quand même les rencontres que j’ai pu faire et qui m’ont fait connaître de véritables amis aujourd’hui.
Qu'est ce que cette mobilité vous a apporté ?
De la maturité en premier. Et aussi une liberté. Ce genre de voyage nous apprends à se débrouiller et à outrepasser le regard des gens. Ça fait peur au début mais finalement, il n’y a rien de mieux. On plonge dans l’inconnu et avec des bases parfois peu solides en langues (ou autres). Ça m’a aussi appris à me challenger.
Que diriez-vous à une personne hésitante ?
Qu’il faut le vivre au moins une fois et qu’Erasmus permet de faire cet échange de façon plus sécurisée que seule. Que si il hésite, il a déjà dit oui et devrez foncer.
